Je voulais te montrer qu'il n'y a pas de limites. Pas de haut ni de bas. Pas de grand ou de petit. Toute frontière est une invention. Qui comprend ça dérange forcément ceux qui les inventent, ces frontières, et encore plus ceux qui y croient, c'est-à-dire à peu près tout le monde.

Mimo se meurt au fond de sa cellule dans un monastère reculé du nord de l'Italie et il se souvient... Pourquoi est-il là alors qu'il n'a pas prononcé ses voeux ? Qui protège-t-il ? Qui est-elle, celle sur qui il continue de veiller, même au seuil de la mort ? Dans ce roman éblouissant, Jean-Baptiste Andrea nous emmène au coeur du romanesque, en compagnie de Michelangelo Vitaliani dit Mimo, adolescent taiseux devenu un célèbre sculpteur italien, et de son âme soeur Viola Orsini, jeune femme brillante, benjamine d'une famille prestigieuse qui n'aura de cesse d'étouffer sa parole et ses nombreux talents, en raison de sa double condition, de femme et d'héritière. Et c'est tout le 20e siècle que nous traversons allègrement, au gré des drames, nombreux, que ces deux adolescents et jeunes adultes vont vivre, sans jamais cesser d'être (re)liés par une confiance aveugle l'un en l'autre, un amour fraternel et sincère, parsemée pourtant d'années troubles sans se voir, malgré tout. Chacun vivra, chacun se construira un avenir dans le présent, chacun ne vivra que pour l'autre, en pointillé. Fresque historique, familiale et sociale, Veiller sur elle se lit d'une traite, tant on ne veut pas quitter ces deux personnages que tout oppose, dans une Italie profonde aux préjugés tenaces mais aux odeurs et couleurs si chaudes et enveloppantes...

Catherine D.

La vie d’Ilaria ressemble à un mélodrame vibrant de passion, où la musique et l’amour la feront tour à tour s’embraser, au coeur d’une Venise incandescente mais à l’ombre des murs de la Pièta, une maison de charité qui offrait à ses petites pensionnaires, souvent orphelines ou abandonnées, un enseignement de musique inégalé dont le maître n’était autre que Vivaldi. Léonor de Récondo allie ses deux passions dans ce très beau texte, la musique et l’écriture, pour faire résonner le feu qui dévore Ilaria, depuis sa rencontre avec les sons tirés de son violon, jusqu’à sa rencontre avec l’idéaliste Paolo, jeune homme un peu naïf qui se rêve guerrier intrépide… 

Catherine D.

La seule façon qu'elle avait trouvée de n'appartenir à personne était de se donner à tout le monde.

Le nouveau roman de l'auteur italo-suisse Joseph Incardona nous embarque dans un road-movie caustique et délirant, qui n'épargne ni l'Eglise ni l'Amérique des profits et scandales.
Stella est une jeune femme de 19 ans, ni laide ni belle, un peu naïve mais à la sincérité désarmante, qui se découvre le don de guérir les hommes malades, laids, difformes, paralytiques, aveugles,...  Elle pourrait donc devenir une Sainte, adoubée par le Pape et ses sbires, sauf que... Stella n'accomplit ces miracles que si elle couche avec eux et ça, ça ne plaît pas au père de l'Eglise ! Alors, Stella va prendre la fuite, rejointe et aidée par un ex-Marines devenu prêtre, et se retrouve traquée par deux frères tueurs et un journaliste en quête d'un Pulitzer. Stella ne voulait rien de tout cela, surtout pas devenir une Sainte-Martyre. A la lecture de ce roman, on pense inévitablement aux frères Cohen et à Tarantino et c'est jouissif !

Voici un roman génial, enlevé, drôle et cynique, on en redemande !!

Catherine D.

Tandis que Fanny s’enfuit pour l’Allemagne en compagnie de sa meilleure amie et de son petit ami, ses parents et ses petits frères sont massacrés dans leur grande maison au bord du lac… Bruno Albertini, gendarme local meurtri par la mort de sa femme survenue quelques années plus tôt, et Norah Belloumi, ex-GIGN, vont mener l’enquête et tenter de dénouer les fils de cette nuit sanglante. Voici un thriller rondement mené, qui alterne journal intime et enquête minutieuse, avec une grande habileté à décrire le quotidien des adolescents en proie au harcèlement scolaire et à la vacuité de journées estivales sans fin. Nicolas Leclerc excelle à maintenir la tension tout au long de ce roman noir qu’on lit d’une traite !

Catherine D.

Thilliez nous offre un nouveau thriller que lui seul peut écrire : un suspense et une intrigue diaboliques, machiavéliques. Tout est en lenteur dans la lecture, déclenchant un sentiment de frayeur, d’asphyxie dans cet univers d’une grande noirceur. Ce huis-clos (la ville est inaccessible) dans un univers hivernal du Grand Nord canadien est aussi l’occasion pour l’auteur de dénoncer les discriminations et les souffrances endurées par les Premières Nations et de mettre en lumière la condition des femmes autochtones, ces “maudites sauvagesses”, exploitées, violées, assassinées, dont les disparitions massives ont malheureusement mis beaucoup trop de temps à faire scandale.

Une lecture addictive, captivante, effrayante, abominable... mais il est impossible de lâcher ce livre.

Olivier C.

Accusé de racisme par la faculté dans laquelle il enseigne, un professeur de lettres préfère démissionner plutôt que de livrer son secret le plus précieux et qui pourrait l’innocenter. L’histoire d’une chute, celle d’un homme brillant qui s’était tracé une trajectoire de vie exceptionnelle.

Un classique de la littérature américaine, un exemple de maîtrise et de puissance qui n’a pas pris une ride. Coup de poing.

Olivier EK

Cette année, le texte Emma se voit offrir une nouvelle traduction, assortie d’une éclairante préface, par la brillante Clémentine Beauvais. Et quel délice ! On retrouve intacts l’humour pince-sans-rire et la finesse de Jane Austen. Son héroïne, une jeune femme riche qui met à profit son intelligence pour jouer les marieuses, est plus attachante que jamais. Derrière cette histoire de manoeuvres amoureuses se cache le livre le plus abouti de la grande écrivaine anglaise, et un compagnon idéal pour nos vacances.

Hélène

Avec son rythme plus doux, l’été est souvent le moment parfait pour découvrir un grand classique. Considéré comme un écrivain majeur du XX^e siècle, William Faulkner est une des voix les plus importantes de la littérature américaine dite “du sud”. Son écriture tortueuse, tentaculaire et tourmentée, ancrée dans un réel très brut, est impressionnante. Lumière d’août est une bonne porte d’entrée dans son oeuvre.

Alice

Dans le fin fond du Yukon, une bande de jeunes marginaux vit sans penser au lendemain, dans une ambiance joviale et débauchée. Sacha, la narratrice, raconte un quotidien sans horizon. Les amitiés, l’amour pour son chien et l’alcool comblent le rien-à-faire. Mais un jour, tout bascule. Tour à tour gai et excentrique puis cruel et tendu, un vrai crisse de roman, tabarnak.

Olivier EK

Dans ce récit poignant, Hisham Matar raconte son père, enfermé dans les années 1990 et trimballé de geôle en geôle pour s’être élevé contre le régime autoritaire de Kadhafi en Lybie. Vingt ans après sa disparition, on suit l’enquête d’une vie : un fils attaché au mince espoir de retrouver (la trace de) son père disparu, un père de lutte et de courage.

Fort et magnifique.

Olivier EK

Nathacha Appanah nous livre un magnifique récit, véritable travail de mémoire nécessaire qui remet en perspective la migration des Indiens vers l’île Maurice, des années 1834 aux années 1920, à travers l’histoire lacunaire de ses grandsparents. C’est beau, c’est doux, à l’image de ces photographies personnelles de l’autrice qui appuient son propos, sans toutefois masquer la réalité douloureuse de ces hommes et ces femmes qui n’avaient rien que leur courage pour exister et résister.

Catherine D.

Ce roman est d’une douce beauté, à la fois poétique et profond, grave et musical. Cette fois, c’est le violoncelle qui est à l’honneur, et nous retrouvons tous les thèmes chers à l’auteur dans cette histoire d’amour transgénérationnelle : le Japon, la guerre, la musique comme rempart contre la folie humaine, l’amour... Magnifique ode au travail d’orfèvre des luthiers et luthières, cette enquête polyphonique nous embarque d’une époque à l’autre, des années 1940 aux années 2010, du Japon à la France, avec la musique de Bach et de Pablo Casals comme fil conducteur et le violoncelle Goffriller comme étoile du Nord.

Catherine D.

Juillet 1976, sur l’île de la Guadeloupe. Le volcan de la Soufrière se réveille et affole les experts et volcanologues étrangers, venus sur place évaluer le danger. Seule Eucate, à l’obstination tranquille, et sa petite-fille Anastasia restent loin de cette agitation, absorbées par leurs propres douleurs. C’est un été chaotique et suffocant qui se profile pour la famille Bévaro, entre retrouvailles inespérées et secrets de famille révélés...

Voici un roman puissant et beau, qui raconte en creux l’histoire de l’île, intimement liée à l’esclavage, au colonialisme et ses conséquences, le tout sur fond d’amour, toujours.

Catherine D.

Lize Spit propose un livre sur la thématique de la santé mentale. Avec l’histoire de Léo et de Simon, on retrouve le talent de l’autrice pour raconter l’intime, son attention aux petites choses du quotidien qui construisent l’histoire commune de deux personnes. Un élément va venir perturber la dynamique et les projets de ce jeune couple : la bipolarité de Simon, qui se manifeste d’abord sous la forme d’une phase maniaque de plusieurs semaines. Nous sommes dans la tête de Léo pendant qu’elle essaie de gérer leur vie chamboulée et de faire
réapparaître celui qu’elle aime tout en le protégeant. Voici un texte fort dont on tourne les pages avec avidité, inévitablement en marche vers un événement qui aura de lourdes conséquences sur Simon et Léo.

Un roman haletant, poignant, à l’écriture maîtrisée.

Catherine M.

Vicky Evans traverse un terrible chagrin d’amour. Sur invitation de son amie d’enfance Amanda, devenue une écrivaine à succès, elle se rend à New York pour
tenter d’oublier celui qui lui a brisé le coeur. Pleine d’optimisme, elle ne se doute pas qu’elle va en fait servir d’alibi à son amie pour cacher une liaison à son riche
et influent mari...

Un roman absolument délicieux, intelligent et plein d’humour; et un portrait cinglant de la haute société new-yorkaise des années 1940.

Hélène

Ce premier roman nous offre une lecture réjouissante, virevoltante, intelligente, servi par une écriture fluide et non dénuée d’humour, au suspense bien présent et à la fin saisissante. Embarquement immédiat pour une visite étonnante et originale des coulisses du Louvre et de sa Joconde, en compagnie de personnages hauts en couleurs qu’on n’oublie pas de sitôt. Génialissime !

Catherine D.

Quand sa mère l’appelle depuis sa maison de repos pour lui reprocher son absence, Christian s’incline et lui rend visite. De là, et contre toute attente, il emmène sa vieille mère, riche et acariâtre. Ils s’embarquent dans un road trip burlesque et un peu déprimant à travers la Suisse. Mère et fils vont ressasser leur passé honteux, l’absence du père et l’échec de leur relation à travers des dialogues anecdotiques et fabuleux, teintés d’aigreur et de frustration.

Au travers de personnages cyniques et désabusés, Christian Kracht donne à lire un génial roman sur la manière dont on peut aimer et haïr à la fois. Gros coup de coeur pour ce livre étonnant et savoureux.

Olivier EK

C’est l’histoire d’une jeune fille, Oliva Denaro, obéissante et rêveuse, qui va subir le joug de la domination masculine dans la société patriarcale des années 1960 qui avilit les femmes. Mais Oliva va se rebeller et dire non, et c’est tout un pan de l’histoire italienne qui est racontée à travers son parcours atypique de femme éprise de liberté qui osera revendiquer son droit de choisir.

Magnifique, ce deuxième roman de l’autrice du Train des enfants relate une histoire dure mais lumineuse, avec de très beaux personnages féminins et une relation père-fille empreinte de douceur et de respect.

Catherine D.

Entre récit intime et essai géopolitique, La dernière place est une brillante leçon d’histoire, celle d’un pays, l’Iran, et de son peuple, qui subit les conséquences désastreuses d’un régime totalitaire et nihiliste. Cette autofiction prend comme point de départ la mort de la cousine de l’autrice, Niloufar Sadr, tuée avec cent septante-cinq autres personnes dans le crash, à peine quelques minutes après le décollage, de l’avion qui devait la ramener au Canada, le 8 janvier 2020. Nous partons sur les traces de la famille Sadr et par là, sur les traces des mouvements politiques qui ont traversé cette région du monde malmenée depuis des décennies.

Lecture essentielle et instructive, ce récit se lit comme une enquête dont on connaît le dénouement et qui pourtant, n’a toujours pas trouvé de fin.

Catherine D.

(Re)découvrez Laurie Colwin avec ce roman doux, drôle et intelligent à souhait : l’histoire de deux cousins qui cherchent (et trouvent) l’amour à New York dans les années 1970. Des dialogues savoureux, une plume qui nous accroche instantanément, bref, un condensé de charme qui mettra du baume dans bien des cœurs !

Hélène

C’est l’histoire d’un couple, l’homme, un riche héritier d’une famille implantée dans l’industrie du tabac, revend tout pour faire fructifier le capital dans la finance avec une réussite faramineuse mais aussi scandaleuse. Cela commence donc comme un vrai roman américain dans les sphères du monde de la bourse new-yorkaise. Le livre pourrait s’arrêter là, on ne serait pas déçu. Mais c’est justement une fois la première partie lue que l’œuvre devient déroutante, brillante. Le livre devient un roman à tiroirs, les points de vue se diversifient subtilement et les vérités se dévoilent.

Brillant !

Tom

Bobby Western et son acolyte de toujours retrouvent une épave échouée au fond de la mer. Tous les passagers sont morts. Il semble qu’il manque un corps dans l’avion et quelqu’un soupçonne Western d’être lié à cette disparition. Face aux menaces qu’il essuie, il est contraint de plier bagage et de fuir. On suit cet homme intelligent et pragmatique dans son errance, on plonge dans son passé et dans celui de sa sœur morte depuis des années, pour qui il continue d’éprouver un amour intense.

Cormac McCarthy se joue des codes avec cette intrigue mélancolique, éclatée, et un art du dialogue à couper le souffle. Brillant !

Olivier EK

Los Angeles, 1981. Quand Robert Mallory débarque en dernière année dans le lycée de Bret, il est adopté par la bande la plus populaire. Tout le monde est sous le charme de ce magnifique jeune homme à l’exception de Bret qui voit en lui un menteur et un manipulateur. Il le soupçonne d’être lié au Trawler, un tueur en série qui sévit dans la ville selon un mode opératoire terrifiant.

Bret Easton Ellis dépeint comme personne la jeunesse dorée et désabusée des USA. Il la raconte ici dans un thriller psychologique haletant. 

Olivier EK

2019. Kate fuit Londres et un compagnon violent pour se réfugier dans une vieille maison mystérieuse dont elle a hérité. 1942. Violet est cloîtrée dans le grand domaine familial, étouffée par les conventions sociales et un père distant. 1619. Altha connait le secret des plantes, savoir ancestral transmis de mère en fille, et doit faire face aux accusations de sorcellerie.

Trois époques, trois femmes de la même lignée en lutte contre les abus et le silence. Un roman envoûtant difficile à lâcher, dans un décor anglais fascinant.

Le livre parfait à lire au coin du feu avec une tasse de thé.

Alice

Un humour exquis, une architecture romanesque parfaite ! Jonathan Coe raconte le XX^e siècle des Anglais, leur quotidien, leurs relations avec l’Europe, leurs dissensions. À travers le portrait d’une famille, il revient sur les événements majeurs qui ont marqué l’histoire populaire de l’Angleterre depuis l’issue de la Seconde Guerre mondiale jusqu’au début du XXI^e siècle.

C’est un roman intelligent et aussi profondément touchant.

Natacha et Delphine

Dans Kukum, un de ses précédents romans, Michel Jean racontait l’histoire de son arrière-grand-mère. Cette fois, il consacre ce roman à la figure de sa grand-mère : son aïeule est élevée dans les traditions de la culture autochtone innue avant de devoir quitter sa communauté quand elle tombe amoureuse et épouse un Blanc.

Michel Jean écrit avec fluidité, raconte avec pudeur et douceur ce destin si singulier et nous immerge dans le décor des grands espaces québécois. Il questionne la place et le devenir des cultures autochtones nord-américaines au XXI^e siècle et rappelle l’importance de lier tradition et modernité. Il rend aussi un bel hommage à l’histoire de sa famille.

Un texte qui va droit au cœur. 

Delphine

Pierre Lemaitre poursuit sa saga familiale avec ce nouvel opus rudement efficace. Coup de projecteur sur les années 1950 en France dans cette fresque sociale à l’ambiance incroyable, où nous retrouvons les membres hauts en couleur de la famille Pelletier. Le maître du suspense nous tient en haleine jusqu’à la dernière page de cette intrigue aussi rebondissante que bien menée.

Un moment de lecture jubilatoire !

Delphine

1894, Texas. Dans une Amérique qui se reconstruit doucement après une épidémie de grippe ravageuse et qui célèbre la fécondité des femmes par dessus tout, la stérilité est condamnée et même punie. Après une année de mariage, la jeune Ada, 17 ans et apprentie sage-femme, voit avec désespoir son ventre rester plat. Chassée de son foyer, accusée de sorcellerie, elle s’échappe d’un couvent et finit par rejoindre un gang de hors-la-loi pour le moins surprenant, composé uniquement... de femmes.

Démarre alors pour elle et ses acolytes une quête éperdue de liberté, d’éducation et de justice, une chevauchée épique portée par les paysages grandioses du Far West. C’est indéniable, il y a vraiment quelque chose d’exaltant à un roman d’aventure, dans la plus pure tradition du western, mais dont les codes de genre (généralement 100% masculins) ont été totalement revisités et réinventés. Ici, l’histoire se joue du côté des femmes (exclues de la société à cause de leur infertilité ou de leur orientation sexuelle) mais c’est loin d’être une histoire de perdantes, qu’on se le dise! Du grand spectacle, tout en finesse!

Alice

Baltimore, 1965. Maggie Schwartz a 38 ans et tout pour être heureuse, un mari ambitieux, une belle maison, et un ado un peu grognon ; et Maddie est la parfaite desperate housewive. Alors, un soir, elle décide de tout quitter et de repartir sur les traces de ses rêves d'adolescence : être une femme libre et indépendante. Ce faisant, elle va tout faire pour devenir journaliste et sa route va croiser deux cadavres et un flic noir avec lequel elle va nouer une relation torride. A travers ce destin très bien amené d'une femme blanche en quête d'elle-même, c'est tout un pan de l'histoire américaine qui est revisité où racisme, sexisme et rapports de classe définissent l'Amérique des années 60.

Catherine D. 

Fabiano Massimi nous emmène à Berlin, dans les jours qui précèdent l’incendie du Reichstag, en février 1933. Sigfried Sauer, ex-commissaire de police à Munich vivant à Vienne incognito, se retrouve à Berlin sur les traces de son ex-femme Rosa, qui s’est engagée dans la résistance et qui a disparu, non sans lui laisser un message que lui seul peut décoder… Mais à Berlin, c’est le chaos, entre faux nazis, communistes et agents doubles, à qui peut-on faire confiance, alors que des femmes qui ressemblent à Rosa sont retrouvées assassinées et affreusement défigurées dans la Spree ? Excellent roman policier historique, basé sur des faits réels, l’auteur italien excelle à mêler la fiction à la grande Histoire et à distiller des pointes d’humour dans des situations dramatiques. 

Catherine D.