1853, dans un petit village de Galice ravagé par la pauvreté, des jeunes entendent parler des champs de cannes à sucre à Cuba, du travail que ce pays inconnu a à offrir, par-delà la mer, au-delà de l’horizon. Oreste, Bigorne, José et d’autres embarquent pour une traversée en bateau nourrie par l’espoir d’une vie meilleure. Mais dès les premiers instants en mer, on sent la tragédie qui point.
Dans une langue splendide, immersive et pleine d’humanité, l’autrice nous emmène dans la rudesse et la violence de cette épopée tragique, inspirée d’un fait historique méconnu. Et c’est magnifique.
Olivier EK